C’est…
… Du conte et de la musique à vivre ensemble et à partager…
… Pour tous les âges. C’est l’envie de diffuser largement les trésors de la culture ancestrale…
… Celle que l’on rencontre au coin du feu ou dans les chemins creux…
… Celle que l’on nomme « tradition », qu’elle soit orale ou musicale.
La conteuse ne sait pas pourquoi c’est ce conte là qu’elle doit raconter, mais le conte, lui, le sait. C’est un peu comme un coup de foudre, une évidence ou un coup de cœur. Une sorte de hasard préside à ces rencontres. Il y a les contes qui parlent et ceux qui se taisent. J’en rencontre beaucoup et, heureusement pour moi, il en est qui restent muets. Mais il en est qui ont la langue tellement bien pendue que je suis obligée de les écouter. Ceux-là, en général, juste après les avoir lus ou entendus, je dois trouver de toute urgence une oreille pour les partager. Des mots Les contes Ensuite, ils se font insistants, malpolis. Ils vont jusqu’à me réveiller la nuit, tant ils chuchotent avec force à mon oreille. Alors je capitule et commence un cheminement « côte à conte ». Un apprivoisement mutuel qui, parfois, échoue. Mais d’autres fois, à la fin, le conte accepte que je le raconte. Alors, je le présente à mon imprimeur d’ambiance préféré. Là encore, il faut que le charme agisse, que mes coups de cœurs fassent vibrer l’harmonie des six cordes.
Bonheur ou malheur ?… Tout dépend de la gamme majeure ou mineure. Il ne s’agit pas d’accompagner, mais d’être au service du voyageur. Je me laisse bercer par l’imaginaire… Tout vient naturellement au bout de mes doigts. Je ne réfléchis pas, je sais seulement que mon oreille ne me trompe pas. Et ça, c’est magique. Avec les petits : Il faut les voir ces « p’tits bouts »… Les yeux écarquillés, les oreilles aux aguets. Ils font une place à un simple instrument en bois et s’offrent un instant de magie. Je ne parle pas aux adultes. Je ne parle qu’aux rêveurs. Les enfants savent rêver. Alors, je suis un enfant. Êtes-vous un enfant ? Avant, je ne jouais pas pour les autres. Je n’avais pas besoin de partager. Simplement que je ne savais pas… Je vivais juste ma musique comme un moment que je m’offrais. Et puis je l’ai rencontrée, ma conteuse préférée.