Mille mots pour toi
Depuis le Grand Nord jusqu’aux rivages du Mexique, longue est la route, forte la houle !
Contes des vagues et des flots…
Une aventure… Une belle rencontre… Un nouveau rendez-vous
- Allô ? Nadine ? Chez nous, on fait la fête le 18 mai et, en réunion de préparation, votre nom est revenu, on aimerait vous entendre à nouveau. Vous pourriez raconter sur le thème de la mer ?
Et voilà comment je suis partie explorer les océans lointains. Ça commence toujours comme ça ! Alors, samedi prochain, dans ma besace, il y aura (ou pas) :
- Une déesse légendaire
Imaginez l’océan, la mer immense, vide. Belle, bleue, verte, mais vide. Non, pas tout à fait ! Quelques crustacés, quelques coquillages par-ci par-là, des algues aussi, mais pas de poisson, aucune raie, pas trace de requin, de baleine, de phoque, de dauphin ou d’otarie… C’est à cette époque où la mer était déserte ou presque, qu’existait, chez les Inuits, le plus grand chamane de tous les temps…
- Une femme phoque
Coiffé comme un arbre en automne, l’œil espiègle, un brin de paille entre les dents, c’est Clyde ! Il possède une petite ferme, une grange et une étable, une vache, un poulailler, un potager et un champ qu’il cultive hardiment. Ni riche ni pauvre, il ne manque de rien mais vit seul. Aucune fille du village n’est tentée de partager sa vie. Est-ce parce qu’elles ne veulent pas vivre en ce lieu battu par les tempêtes, aux confins de la lande, à la limite de la mer ?
- Une sirène
Les filles du vent sont en émoi, il se passe quelque chose ce soir, la surface de l’eau frissonne. Elles se sont rassemblées pour mieux voir.
Du fond de la mer, elle monte… Légère comme une bulle, elle monte. Ses cheveux ondulent dans le courant, ses bras fendent l’eau, elle monte. Ses yeux sont fixés sur la surface, sa longue queue argentée la propulse, elle monte, elle monte. C’est la première fois, la fin de l’enfance, la fin de la longue patience.
Et sans doute, un vieux pêcheur breton, peut-être aussi une tortue et quelques étoiles de mer…
C’est tout à inventer !
J’aime ces paris qui me font rouvrir mes vieux classeurs et commander de nouveaux recueils. J’aime, quand un conte me fait de l’œil, passer du temps à le fréquenter, l’interroger et le laisser me parler jusqu’à ce que les mots soient évidents…
C’est ainsi que sont nées « L’arb’raconte » et « Bons contes belles rencontres »
Partagez sur les réseaux sociaux
Dans la catégorie